Un logement plus sûr et plus confortable

Ce chiffre démontre que les personnes âgées, dans leur très grande majorité, vivent chez elles très longtemps, puisque seulement 10 % des 80-89 ans et 32 % des 90 ans et plus sont en maison de retraite*. Même les personnes bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), dont la perte d’autonomie est classée GIR 1 à 4, sont maintenues le plus souvent à domicile grâce à des aides diversifiées (voir ci-dessous). D’où l’importance de repenser son lieu de vie et de l’aménager afin qu’il réponde aux besoins de l’avancée en âge. Les aides techniques comme les barres d’appui, le siège de douche tout comme la domotique – c’est-à-dire la téléassistance, l’éclairage automatique, l’ouverture et la fermeture des portes, les volets électriques… – peuvent permettre un plus grand confort de vie et davantage de sécurité notamment pour prévenir les chutes.

Des aides financières et humaines

D’ailleurs, dans le cadre de la loi d’adaptation au vieillissement de la société, il est prévue que des aides élargies pourraient être couplées avec celles dédiées à la rénovation énergétique. Le gouvernement envisage aussi de reconnaître et de développer l’habitat regroupé
Les séniors pourraient également bénéficier d’aides humaines pour les tâches domestiques, les démarches administratives, le portage des repas, la livraison de courses et de médicaments… Un soutien psychologique, la participation à des groupes de parole, l’ergothérapie et même les soins esthétiques pourraient leur être proposés.

Source : Drees.